vouloir, pouvoir – quoi faire?

vouloir, pouvoir – quoi faire?

Je viens d’être interpellé téléphoniquement, comme officier de l’armée (je suis Lt Col), par un étudiant de médecine qui vient de terminer ses études et d’obtenir son certificat de médecin. Cette personne est en passe de finir sa formation de médecin militaire. Il doit cependant encore effectuer son paiement de galons de 3 mois. Hélas le département de médecin de l’hôpital cantonal de Genève dans lequel il a été admis pour finir sa formation et son chef, un professeur, ressortissant allemand n’entend pas cela de cette oreille et refuse de laisser partir ce collaborateur en cours de formation pour les 3 mois de paiement de galons. Evidemment ce professeur n’a rien à faire de cette période de service militaire et fait pression sur le stagiaire “ou bien ou bien”, se soumettre ou se démettre.
La situation semble donc bloquée et impossible à résoudre autrement que:

  • passer une visite médicale pour obtenir une dispense de service pour raisons médicales (un comble)
  • faire le paiement de galons mais perdre sa formation de médecine à l’hôpital cantonal (ce qui n’est pas admissible)

Il semble aussi évident que si ce professeur devait être amené à accepter cela sous la forme d’une invitation ferme, il ne se venge d’une quelconque façon sur l’intéressé. Enfin il y aussi de miracles parfois, n’y a-t-il pas que les gens idiots qui ne changent pas d’avis?
Je me permets de soulever ce problème car ce jeune, qui est d’ailleurs d’origine étrangère, a voulu, par soucis d’intégration, faire son service et aussi accepter de l’avancement (il semble qu’il manque de médecins militaires). En guise de récompense on l’ennuie de façon indamissible. Est-ce le prix à payer pour laisser venir des professeurs étrangers qui n’ont cure des obligations citoyennes des Suisses. Ils profitent évidemment des conditions professionnelles qui leur sont réservées en Suisse. Ils n’admettent en aucun cas de faire, eux-mêmes, l’effort d’intégration et de respect de devoirs citoyens suisses.

 

Kommentare: 2

  1. Ernst Kägi sagt:

    Es ist offensichtlich ein Problem, dass wir in der Privatwirtschaft und auch in öffentlichen Anstellungen zu viele Ausländer in leitenden Stellungen haben, denen unser Milizsystem fremd ist und die häufig auch nicht bereit sind, sich damit zu befassen. Dies wird mehr und mehr zu einem Problem für Schweizer, die sich in Politik und/oder Militär stärker engagieren wollen.
    Grundsätzlich widerstreben mir staatliche Eingriffe und Vorgaben, wenn sie nicht wirklich zwingend sind. Vielleicht sollten wir aber trotzdem beginnen über Quoten für Ausländer in oberen Chargen zu diskutieren (natürlich nicht minimal, sondern maximal).

  2. Erwin Markus sagt:

    Notre armée de milice – un système pleinement intégré!
    Notre armée de milice – un univers typiquement suisse!
    Il est malheureux de devoir constater, qu’actuellement ce sont des incidents de ce genre, dûs principalement au laxisme de nos autorités fédérales qui font la une. Dites vous bien que si le législateur prenait sa mission (constitution fédérale art. 58) vraiment au sérieux, ce genre de chose ne pourrait pas avoir lieu. Il suffit d’une réglementation adéquate maintenue avec la vigueur requise, pour enrayer ce genre d’agissement.
    Voyez-vous si vous donnez les moyens nécessaires aux gens de faire, eh bien, ceux-ci le feront… soyez-en sûr…!
    Mais la chose a encore un tout autre aspect: la vague de privatisation et de dérégulation imbécile, qui s’est abattue sur le pays ces vingt dernières années. Dans le cas précis cité ici, nous nous trouvons confrontés à une situation comparable à celle d’un auto-goal dans un match de football. Mesdames, Messieurs, si vous êtes parmis les individus responsables de pareils agissements: prenez-en de la graine, tout simplement…!
    Ce cas parmis tant d’autres comparables, illustre de manière éclatante à quel point l’étroite collaboration entre les autorités civiles et militaires, ainsi qu’entre celles-ci et la politique est une necessité absolue, indispensable au bon fonctionnement de notre société.
    Vive la société et l’armée de milice à nulles autres comparables, qui nous ont été léguées par les générations antérieures. Ce sont elles et personne d’autre qui ont faites la Suisse que nous connaissons si bien actuellement, ce sont également là les facteurs-clefs du bien-être actuel ainsi que du climat de paix profonde, dans lesquels nous vivons depuis des générations.

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